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. " LES' PEINTRES
rue Beaubourg, d'une part, et de Marie Tal- I my, veuve de Pierre Dointre, peintre du Roi et maitre peintre à Paris, demeurant rue Beaubourg,, d'autre part.
Apport de la future, 1,200 livres en mobilier et linge. — (Arch, nat., Y" 183, fol, 73 v°.)
239. — Contrat de mariage de Louis Vanderburcht, peintre du Roi et de la Reine, ct de Françoise Servais. — i3 juin 1643.
Par devant les notaires au Chastelet de Paris soubzsignez furent presens en leurs personnes Louis Vanderburcht, peintre du Roi et de la Royne, demeurant à Paris, rue de Richelieu, parroisse S'-Roch", pour luy et en son nom, d'une part,el Magdeleine Lefebvre, veufve en dernières nopces de deffunt Jéan Roullin, vivant marchand frippier, bourgeois de Paris, et auparavant de feu Robert Servais, aussi marchand bourgeois de Paris, demeurante rue de Montmartre, parroisse Saint-Eustache, au nom et comme stipulante en ceste partie pour Françoise Servais, fille dud. deffunt Servais et d'elle, pour elle et en son nom, d'autre part; lesquelles parties, en la presence, pai- l'advis et consentement de leurs parens et amis cy après nommez, scavoir : dela part dud. Vanderburcht, de mc Léon Ballard, bourgeois de Paris, et de Charles Mouget, aussi bourgeois de Paris, amis dud. futur espoux, et de la part de lad. Françoise Servais, de Jacqueline Liegeois, femme soy disant avoir charge pour l'effet qui ensuit de Jean Fressinet, musicien ordinaire du Roi, sœur utérine, et de Spire du Bois, me d'hostel de mons81, le mareschal de Guiche, amy d'icelle future espouze, pour ce presens et comparans, recognurent et confessèrent avoir fait, firent et font ensemble de bonne foi les
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(1534-1650).: . .123
traité de mariage, dons, douaire, accordz et conventions qui ensuivent, c'est assavoir : que led. Vanderburcht a promis et promet prendre par nom de mariage lad. Françoise Servais pour sa femme, ioyàlle espouze, laquelle pareillement promet, du consentement de sad. mère, le prendre pour son mari et loyal espoux en face de nostre mère Sainte Eglise catolique, appostolique et romaine, ct en celebrer les nopces le plus tost que faire ce pourra et qu'il sera advisé et deliberé entre eux'et leursd, parens et amis, si Dieu et nostred, mère Sainte Eglise y. consentent et accordent, aux biens et droictz à chacun desd, futurs espoux respectivement appartenans qu'ils promettent apporteretmettre ensemble dedans la veuille de leurs espouzailles. Seront lesd, futurs espoux uns et communs en tous biens meubles et conquestz immeubles qu'ilz feront du jour de leurs espouzailles, suivant la coustume de Paris. . . En faveur duquel futur mariage et pour la bonne amitié que lesd, futurs espoux se portent l'un d'eux à l'autre, ilz se sont fait et font par ces presentes don mutuel, esgal et reciprocque,, l'un d'eux à l'autre et au survivant d'eux deux ce acceptant, de tous et chacuns les biens meubles et conquestz immeubles qu'ilz feront pendant led. futur mariage et qui se trouveront à eux appartenir au jour du decedz du premier mourant. . . Led. futur espoux a doué et doue lad. future espouze de la somme de trois mil livres dé douaire
prefix. .....
. Fait et.passé au logis.de lad. veufve sus declaré, lesamedy après midy, 13 j uin 16 4 3, et ont signé, fors lad. veufve qui.a declaré ne savoir signer, de ce interpellée, en la minutte des presentes demeurée vers et en Ia pocession dud. Du Puys, d'un desd, notaires soubzsignez.
Insinué le 24 juillet i643.—— (Arch. nat., Y 183, fol. 68 v°.)
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